Un savoir faire d'exception
Plongée dans l'univers de nos chapeliers
Sans eux, nos chapeaux resteraient des ébauches. Ils matérialisent nos idées. Ils donnent corps à nos dessins. Et ils vous permettent, aussi, d’avoir sur la tête le chapeau de vos rêves.
Poussons un peu plus nos artisans sur le devant de la scène.
L’année dernière, vous nous avez déjà accompagnés sur les traces de nos chapeaux pour découvrir tous nos petits secrets de fabrication. Vous aviez pu contempler, avec nous, le travail remarquable de Roberto et de toute son équipe.
Aujourd’hui, nous poussons la porte d’un autre atelier florentin, pour faire connaissance avec un autre de nos artisans, l’incomparable Simone.
En 2018, nous avons eu la chance de faire la rencontre de Simone.
Nous avions les idées, il avait le savoir-faire, nous partagions les mêmes valeurs. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire naître une relation de confiance… consolidée par ces quatre années de collaboration !
Dans les coulisses de la fabrication des chapeaux
Étape 1
Le prototypage
Comme pour nos foulards, le chapeau est avant tout une idée. Des inspirations de formes, parfois de tendances actuelles ou passées, souvent de couleurs. Concevoir prend du temps, et il en faut beaucoup pour parvenir à un modèle qui nous satisfait !
Vient ensuite une étape souvent oubliée, négligée ou méconnue : le sourcing des matières. Évidemment, nous accordons beaucoup d’importance à l’origine et à la qualité de nos matières premières, mais cela permet aussi de s’assurer que le rendu soit le plus proche possible de ce que nous avions imaginé. C’est aussi à cette étape que nous dénichons le galon parfait pour orner nos modèles. Alors nous découvrons, nous testons, nous itérons. Jusqu’à ce que nous trouvions la perle rare.
Étape 2
La matière
La matière est indispensable à la fabrication, c’est une évidence. Mais savez-vous sous quelle forme elle parvient à nos ateliers ?
Le feutre et la paille seagrass arrivent sous forme de cloche (mais vous le saviez peut-être déjà).
La matière est donc déjà découpée, et elle ressemble de près ou de loin à un chapeau trop mou, informe. Vous pouvez tout à fait le mettre sur la tête, mais nous ne garantissons pas que ce soit le plus tendance. Pour devenir un chapeau, cette cloche sera ensuite structurée, durcie, cousue, découpée… Mais réservons les détails pour la suite !
Dans le cas de notre adorable canotier Julio, la paille est cousue à la main, bande après bande, comme enroulée. Vous pouvez d’ailleurs voir la spirale de paille engendrée par cette couture sur la calotte du chapeau !
Étape 3
Le grand bain
Pour éviter que ces cloches ne s’avachissent sur votre tête, nous leur faisons prendre un bain de colle. Cette étape paraît bien anodine, mais elle a toute son importance : la colle doit leur donner la rigidité nécessaire à un moulage parfait !
Ainsi, après avoir barboté un petit moment, nos chapeaux en devenir passent à l’étape séchage, où ils peuvent se détendre avant d’être confrontés à leur dernière épreuve.
Étape 4
Le moulage
Nous y sommes. L’étape qui donnera son nom au chapeau.
Nos petites cloches durcies par la colle sont posées dans des moules en aluminium, qui les encerclent pour mieux les presser. Ces moules sont ensuite chauffés pour réactiver la colle, et rigidifier le chapeau dans la forme voulue. Après le bain, le sauna !
L’expertise de Simone lui permet de jauger le temps qu’il faut pour qu’un chapeau se forme bien. Un à un, à la main, il détermine s’ils doivent rester plus longtemps ou s’ils peuvent être enlevés.
Une fois sortis de ces presses, les chapeaux revêtent leur véritable forme et découvrent leur identité : John, Victor, Jim, Gypsy, Panama, Sombrero…
Étape 5
Les bords
Place à la couture !
Chaque chapeau voit ses bords coupés pour avoir un un bel ovale symétrique ! Ils sont par la suite cousus, certains avec un fil de fer pour éviter qu’ils ne gondolent.
Étape 6
Le galon
L’étape qui donne aux chapeaux toute l’essence de Maradji, le petit plus qui les distingue parmi tant d’autres !
Encore empreints du parfum des bazars de Delhi, nos galons sont cousus, à la main, autour du montant de la calotte. C’est aussi à ce moment-là que nos artisans en profitent pour ajouter le régulateur de taille et les coussinets de confort.
Une fois le chapeau paré de son plus beau galon, il passe aux finitions, puis à l'étiquetage !
Il ne leur reste plus qu’à faire leurs adieux à leur famille florentine, et à embarquer pour un court voyage jusqu’à notre boutique parisienne !
... Vous êtes encore curieux ?
Le saviez-vous ?
Apprenez par cœur l'anatomie de votre chapeau !
C’est non seulement les bords, mais aussi la matière et le travail sur la calotte qui détermine le type de chapeau. Le fedora a une calotte creuse, pincée sur les côtés… tout comme le panama, mais qui lui, est fait en paille ! De la même manière, le canotier est un chapeau de paille, mais sa couronne, elle, est plate !